Le 20 juin 2024, Google va éteindre la lumière sur son service VPN intégré à Google One. Tous les abonnés, sans distinction de formule, verront l’option disparaître dans les 22 pays où elle était jusque-là proposée.
Ce retrait ne laisse pas vraiment place au doute : la firme invoque une utilisation trop faible pour justifier la suppression. Les utilisateurs concernés n’auront droit à aucune compensation, ce qui pousse déjà certains à explorer des alternatives concurrentes.
Google One met fin à son VPN : que s’est-il passé ?
Quand Google a annoncé la fin de son VPN inclus avec Google One, la nouvelle a pris de court une partie de ses abonnés. L’outil, pensé pour renforcer la sécurité sur les réseaux Wi-Fi publics et protéger les données personnelles, devait répondre à une demande croissante de confidentialité en ligne. Pourtant, l’entreprise a tranché : la désactivation sera effective au 20 juin 2024, et les notifications envoyées aux usagers ne laissent aucune place à l’ambiguïté.
Comment expliquer ce revirement ? En interne, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le VPN Google One n’a jamais vraiment décollé. Une minorité d’abonnés seulement l’utilisait régulièrement. Google préfère donc miser sur ce qui rencontre un réel succès dans son catalogue, et laisse de côté les options peu exploitées.
Sur les forums spécialisés, plusieurs voix s’élèvent pour souligner le manque de clarté de l’offre. D’autres rappellent que ce VPN restait en retrait face à la concurrence : impossible de choisir sa localisation, réglages limités, fonctionnalités basiques.
Voici les faits marquants de cette fermeture :
- La suppression du VPN Google One s’applique dans 22 pays.
- Les abonnés perdront l’accès sans aucune forme de remboursement ou de migration automatique vers une autre solution.
- Le stockage et l’assistance, piliers de Google One, restent quant à eux inchangés.
Le marché du VPN ne cesse de se transformer. En se retirant, Google laisse le terrain aux acteurs spécialisés, souvent bien plus flexibles et généreux en fonctionnalités.
Pourquoi Google abandonne-t-il cette fonctionnalité ?
La suppression du VPN natif par Google ne tombe pas du ciel. Les équipes de Mountain View ont examiné de près le taux d’utilisation de ce service et le constat est limpide : il n’a jamais été adopté massivement. Face à ce constat, la firme choisit d’allouer ses ressources à des solutions qui retiennent vraiment l’attention de ses clients.
La question de la sécurité numérique reste pourtant au cœur des usages. Mais, sur ce créneau, la concurrence ne laisse aucun répit. Les utilisateurs soucieux de leur confidentialité préfèrent des services spécialisés, qui offrent davantage de contrôle, de personnalisation et de transparence. Le VPN de Google, jugé trop limité, n’a pas su convaincre ce public averti.
Le contexte réglementaire complique aussi la donne. Les autorités européennes et américaines multiplient les surveillances sur la gestion des données et l’analyse du trafic. Pour Google, il s’agit aussi d’éviter toute équivoque et de rester dans les clous des règles en vigueur.
On peut résumer les raisons de ce retrait ainsi :
- Le VPN Google One n’a jamais trouvé son public auprès des abonnés.
- Le secteur de la sécurité numérique est dominé par des acteurs aguerris.
- La pression réglementaire autour de la confidentialité s’intensifie.
Ce que cela change concrètement pour les utilisateurs
Pour les abonnés Google One, la disparition du VPN va rebattre les cartes. Ceux qui utilisaient cette couche de sécurité devront revoir leurs pratiques, notamment lorsqu’ils se connectent à des réseaux publics ou en voyage à l’étranger. L’option va disparaître des paramètres, que ce soit sur Android, Windows ou MacOS.
Plusieurs conséquences pratiques sont à anticiper :
- L’accès au réseau privé virtuel intégré sera progressivement retiré par Google de toutes ses applications.
- Les propriétaires de smartphones Pixel bénéficieront encore d’une version spécifique, mais celle-ci ne dépendra plus de l’abonnement Google One et restera limitée.
- Les historiques de connexion et les réglages liés au VPN vont aussi disparaître de l’interface habituelle.
Pour continuer à naviguer sereinement, il faudra donc se tourner vers d’autres solutions. Les risques d’interception, de traçage ou d’attaques ciblées augmentent sur les réseaux ouverts sans protection dédiée. Ce mouvement confirme une chose : la sécurité et la confidentialité en ligne deviennent une affaire de choix individuels. À chacun de sélectionner un partenaire fiable pour assurer la sérénité de ses communications.
Des alternatives fiables pour continuer à naviguer en toute sécurité
Avec la disparition du VPN Google One, de nombreux utilisateurs vont devoir revoir leur stratégie de protection. Heureusement, il existe sur le marché une multitude de services VPN performants, capables de garantir confidentialité et sérénité numérique.
Pour pallier la suppression de l’option native de Google, plusieurs prestataires spécialisés se distinguent nettement. Les noms connus comme NordVPN, ExpressVPN ou Proton VPN proposent des plateformes robustes, un chiffrement avancé, et un strict respect de la vie privée. Ces solutions, souvent payantes, privilégient la transparence et la sécurité par rapport aux offres gratuites, qui peuvent monétiser les données de navigation.
- Les VPN payants se distinguent par un service client réactif et une gestion claire des journaux de connexion.
- Certains VPN gratuits peuvent convenir pour une utilisation ponctuelle, mais il vaut mieux examiner attentivement leur politique de collecte de données.
L’utilisation d’un VPN reste un choix avisé pour sécuriser ses échanges sur des réseaux publics, accéder à des contenus restreints ou se prémunir contre les programmes malveillants. Les solutions open source, comme WireGuard ou OpenVPN, séduisent aussi par leur transparence et la possibilité d’audit indépendant. À l’heure où la vie privée s’expose à de multiples menaces, choisir un prestataire solide fait toute la différence. Une chose est sûre : l’ère du VPN tout-en-un fourni par un géant du web s’achève, et chaque utilisateur reprend la main sur sa propre sécurité numérique.